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Message à la Côte d'Ivoire : "Un jour nouveau va se lever sur notre pays"

« Côte d’Ivoire : un jour nouveau va se lever sur notre pays. » Ce n’est pas un slogan. C’est un rappel — un sursaut de conscience. Une rupture avec un système électoraliste actuel, vidé de tout sens. C’est surtout un appel : « Pour une souveraineté retrouvée, une justice restaurée, et une Côte d’Ivoire réconciliée. »

Ce message historique sera adressé au peuple de Côte d'Ivoire ce mercredi 22 octobre 2025 à 17h17 (heure d’Abidjan) / 19h19 (heure de Genève) par Kouadio I. Kouamé — fondateur de l’écosystème Ubuntu® et du Commun Politique « Akwaba ! Ré-évolution Ubuntu pour l’Afrique africaine ».

Dans ce discours solennel intitulé « Message à la Côte d’Ivoire : “Un jour nouveau va se lever sur notre pays” », l’orateur dénonce sans détour l’échec total du système politique hérité de la colonisation — un système étranger à nos cultures, à nos valeurs, à notre manière d’être. Il révèle comment ce système sert de couverture au pillage économique, nourrit la corruption judiciaire et étouffe notre identité sous le poids d’une aliénation culturelle. Mais ce discours ne se contente pas de dénoncer. Il trace la voie : celle d’une sortie définitive de la crise, par un changement de paradigme civilisationnel — une voie nouvelle, pacifique, profondément ancrée dans nos coutumes, nos traditions et notre génie propre.

???? Un diagnostic sans concession : « Le peuple se sent étranger sur son propre sol »

Ce constat glaçant, chaque compatriote le murmure, le vit, le subit : « Aujourd’hui, le peuple se sent étranger sur son propre sol. »

Nos entreprises nationales ? Démantelées, rachetées au franc symbolique par ceux-là mêmes qui les ont sabordées à l’aide des leviers institutionnels du système de Bretton Woods.

Nos marchés ? Inondés de produits importés.

Nos ports, nos banques, nos télécoms, jusqu’à nos passeports ? Sous contrôle étranger.

Nos valeurs ancestrales ? Reléguées au rang de folklore, tandis que des fonds publics étrangers financent des missions religieuses — non pas pour éduquer, mais pour endormir les consciences de notre jeunesse.

Ce diagnostic, tout observateur lambda peut le poser. Mais ce discours ne se contente pas de décrire : il plonge au cœur du mal pour en révéler la racine — et surtout, pour tracer la voie d’une sortie définitive.

⚖️ Le piège du multipartisme : une démocratie conçue pour diviser

Rappel historique crucial : en 1990, à La Baule, la France a imposé le multipartisme en échange d’« aides au développement ».

Trente-cinq ans plus tard, où en sommes-nous ?

« Des élections qui divisent au lieu d’unir.
Des présidents qui trichent au lieu de servir.
Des constitutions révisées comme des menus à la carte, puis violées dès le lendemain par ceux-là mêmes qui les ont signées.
Et notre peuple, toujours, qui paie le prix — celui du sang, celui du désespoir. »

Face à cette impasse « démocratique », ce discours porte un message clair à chaque animateur de cette énième crise électorale.

Je tiens ici à exprimer toute ma solidarité avec le peuple de Côte d’Ivoire en souffrance — celui qui paie, chaque jour, le prix de cette mascarade politique. Et je dis haut et fort mon soutien aux mouvements citoyens « Non au 4ᵉ mandat » et « Bloquons Tout », qui incarnent la résistance pacifique d’un peuple qui refuse de se laisser voler son avenir.

????️ L’Afrique face à une recolonisation en marche

Le discours alerte : dans un contexte de guerre géopolitique mondiale, l’Afrique n’est pas à l’abri d’une recolonisation violente.

Les accords UE-ACP, les accords FLEGT, l’ouverture d’une ambassade ukrainienne à Abidjan, l’installation d’une base militaire américaine, la mainmise des États-Unis — après celle de la France — sur nos données numériques nationales, la relocation massive du personnel de l’ONU vers le Kenya… autant de signes convergents.

Face à cela, une question s’impose : « L’Afrique ne deviendrait-elle pas le prochain terrain d’un conflit militaire, sous couvert de reconquête entre anciens colonisateurs ? »

????️ Non aux élections de 2025 — oui à une ré-évolution civilisationnelle

Face à la tentative d’un quatrième mandat anticonstitutionnel, nous réaffirmons notre position : Non aux élections de 2025 ! Non à ce système électoraliste décrédibilisé, vidé de toute substance, conçu pour perpétuer la domination étrangère et maintenir l'état d'esclavage perpétuel de notre peuple.

Et à celles et ceux qui se présentent comme « candidats » à cette course pipée, sachez ceci : j’ai un message personnel à vous adresser. Un message de vérité, de responsabilité, et d’appel à la conscience — car servir la Côte d’Ivoire, ce n’est pas briguer un fauteuil. C’est sauver un peuple.

À sa place, nous proposons :

  • ✅ Une phase de concertation nationale — ouverte à tous : jeunes, femmes, exilés, chefs traditionnels, indépendants.
  • ✅ La mise en œuvre de l’Algèbre du Pardon (#ALG225CIV2025) — non pas un pardon qui oublie, mais un pardon suite à la vérité et à une Justice qui répare.
  • ✅ La construction d’institutions consensuelles, ancrées dans nos valeurs, capables de relever nos défis économiques, sécuritaires et culturels.

Pour Kouadio Kouamé : « La Côte d’Ivoire n’est pas condamnée à la division. Elle est appelée à devenir, comme le dit notre hymne national, “un modèle de l’espérance promise à l’humanité”. »

Mais un modèle ne se décrète pas. Il se construit — dans la vérité, la dignité, et la souveraineté du Peuple devant Dieu.

Ce discours n’est pas un simple appel politique. C’est un manifeste pour la ré-évolution de la Côte d’Ivoire — politique, économique, technologique, spirituelle, historique…